Interventions d’Alexandre Garcia et Ici Conflans au Conseil municipal de mars 2023

Décisions municipales :  20221207D-15293.

Gaël Callonnec (GC) : Vous avez déclaré lors d’une réunion de quartier que le projet d’aménagement devrait coûter 2,5 M€.

C’est grosso modo, la somme que nous a coûté l’aménagement de la place Fouillère. Comment croire après cette annonce, que votre projet n’a pas d’ores et déjà fait l’objet d’une étude, si vous avez été capable de le chiffrer ?

Comment croire vos propos selon lesquels, l’île ferait l’objet d’un aménagement modeste et respectueux de l’environnement, quand vous vous apprêtez à y consacrer une somme pareille ?

Ces millions, vous devriez plutôt les allouer à la revégétalisation de la ville, située rive droite, plutôt que de saccager les derniers espaces naturels sauvages sur la rive gauche de notre cité.

L’île du Devant est aujourd’hui un des rares espaces encore préservé de l’activité humaine en Ile de France. Elle est riche d’une extraordinaire biodiversité. C’est un refuge exceptionnel pour de nombreuses espèces d’oiseaux et d’animaux. L’ouverture au public entraînerait des aménagements type ponton, promenades artificialisées, abattage d’un grand nombre d’arbres qui cumulés avec la fréquentation touristique, réduiraient l’habitat des oiseaux qui nichent au sol et chasseraient les grands mammifères qui viennent s’y nourrir et s’y abreuver.

Nous vous demandons encore, de revenir sur cette décision couteuse et attentatoire à l’environnement.

DELIB 1. Convention EPFIF.  Pour.

DELIB 2. Montée au capital de Citallia. GC : Pourquoi prendre des participations dans Citalia, une entité du groupe Citalios, alors que la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France a pointé sa situation financière dégradée  et conteste la possibilité pour l’établissement public interdépartemental Yvelines-Hauts-de-Seine d’être l’actionnaire de cette société d’économie mixte. « L’activité de Citallios Promotion soulève des interrogations au regard de l’intérêt public local », déclare la chambre. « Les trois quarts du capital de Citallios sont détenus irrégulièrement ».

Quand on songe que cette structure est chapeautée par Pierre Bédier, président LR du Conseil départemental, déjà condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux, qui a été récemment contraint par la justice de renoncer à son poste de président de l’office HLM OPIEVOY pour manque de probité et qu’il est actuellement encore poursuivi pour favoritisme dans une opération immobilière impliquant le département, nous nous interrogeons sur l’opportunité de nous associer aux périlleuses affaires de ce margoulin.

Contre.

DELIB 3. Modification du projet éducatif de territoire Conflans.

GC : Modification des axes du projet éducatif de territoire : OK

La citoyenneté, la prévention, les loisirs, le développement durable, et l’inclusion. Voilà 5 thèmes autour desquels on pourrait bâtir un super projet. Nous aurions préféré que vous gardiez l’axe sur l’acceptation de la différence plutôt que l’identité conflanaise, qui nous paraît un peu ethnocentré, mais bon…

A la fin de la première page, il est écrit que chaque axe est décliné en objectifs opérationnels. Voilà de quoi nous donner envie de tourner la page avec excitation. Ben oui tout de même, après la suppression des nouvelles activités périscolaires, la suppression des postes d’ATSEM, la fin du soutien scolaire assuré par les instituteurs, la mise en sommeil de la caisse des écoles, cette introduction sonne comme l’annonce d’un véritable revirement de politique.

Là, au verso, on découvre que les 6 points sont simplement accompagnés de deux ou trois bullet points, du type :

Dans « Axe 1 : « encourager les jeunes à la réalisation de projets collectifs ». Huuuum, puis un autre tiret…

Dans l’axe 3 : « soutenir les projets initiés par les enfants pour le collectif », Humhummmmm…

Peut être aurait il fallu ajouter à l’axe 2 « favoriser le sens du collectif des jeunes en soutenant leurs projets »

Dans l’Axe 5, on lit :

–             « favoriser la connaissance par les différents publics de leur environnement et leur appropriation »

Suivi de :

–             « Découvrir leur environnement pour permettre de le connaitre,…»

On s’attendrait à lire, en tournant la page suivante, «Connaître son environnement pour mieux le découvrir. »

On se croirait dans du Molières,  “On peut mettre [les mots] premièrement comme vous avez dit : “Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour”. Ou bien : “D’amour mourir me font, belle Marquise, vos beaux yeux”. Ou bien : “Vos yeux beaux d’amour me font, belle Marquise, mourir”. Ou bien : “Mourir vos beaux yeux, belle Marquise, d’amour me font”. Ou bien : “Me font vos yeux beaux mourir, belle Marquise, d’amour.”

Le Bourgeois gentilhomme, II, 4

L’humoriste Franck Lepage nous révèle que la technique  de « la parole transposée » est un des piliers de la langue de bois. On peut brillamment noyer le poisson ou enfoncer des portes ouvertes de manière hypnotique, en répétant en boucle des évidences consensuelles, tantôt à la voie passive, tantôt active, déclinée tour à tour sur le mode impératif ou interrogatif etc.

Il nous fait rire en nous rappelant que l’on utilise la langue de bois :

–             Soit pour cacher son ignorance du sujet

–             Soit pour cacher le fait qu’on se contre fout du sujet

–             Soit pour masquer ses véritables intentions.

Aussi ai-je trois questions :

–             allez-vous consacrer des moyens pour rendre opérationnel ce projet

–             Allez vous renforcer le caractère opérationnel de ce projet en lui allouant des moyens ?

–             Allez vous favoriser ce projet en lui donnant des moyens opérationnels ?

Ces trois questions ne sont pas de trop pour répondre à notre seule préoccupation : Ce n’est pas en consacrant un budget de seulement 12€ par enfant et par an pour les sorties scolaires que l’on va aller bien loin.

Alexandre Garcia (AG) : Pour le peu dont nous disposons sur ce projet éducatif, il y a déjà des réserves importantes à exprimer. Lorsque nous comparons les 6 nouveaux axes à ceux de l’ancienne mouture de 2018, nous constatons que celui intitulé « développement chez l’enfant du sens de l’accueil des autres et de la différence » a disparu. Pas moyen de retrouver cette idée de l’ouverture à l’altérité. Si nous sommes dans le flou sur la majeure partie, nous voyons toutefois que certaines priorités jugées essentielles ne sont absolument pas perdues de vue : dès le deuxième objectif opérationnel, il est bien prévu de mettre le VAC entre les mains de tous nos écoliers. Ouf ! Enfin, concernant les conseils municipaux des enfants et des jeunes, qui sont évidemment des instances bienvenues car elles forment à la citoyenneté et l’engagement autour de beaux projets, gardez-vous de toute tentation d’en faire l’alpha et l’oméga de votre politique éducative (ils sont encore cités à plusieurs reprises) : au final, cela concerne principalement 80 enfants, et nous en avons bien plus sur la commune. (Vivre ensemble : ce peut être des gens semblables.)

Contre car l’essentiel du document (déclinaison détaillée des objectifs opérationnels) n’est pas fourni. Demande de différer la délibération sur la base d’un projet complet.

DELIB 4. Convention Equalis. Sophie Josse (SJ) : Monsieur le Maire, cette nouvelle convention est-elle la conséquence des nouveaux objectifs de l’association Equalis ? Remplace-t-elle la convention antérieure ou bien a-t-il fallu résilier l’ancienne au vu de la différence d’objectifs, à savoir, la suppression de l’activité de prévention qui était assurée par les éducateurs de rue ? Nous profitons de cette nouvelle délibération pour vous demander ce qu’il en est de votre recherche de prestataires. L’absence d’une politique de prévention pour nos jeunes est un manquement grave à l’obligation d’une commune d’assurer la sécurité de ses concitoyens et nous pensons qu’il est du devoir du maire de pallier, au mieux, les manquements des institutions, collectivités et ou associations en charge.

Compléments GC : il faudrait rappeler un peu le contexte et préciser qu’autrefois il y avait 8 éducateurs de rue à COnflans, qu’ensuite, ces postes ont été supprimés sur décision du département, puis que la commune a subventionné cet association pour qu’elle maintienne deux postes seulement et qu’aujourd’hui, faute de lui donner une subvention suffisante, l’association a renoncé à employer deux travailleurs sociaux hyper expérimentés et dévoués, chargés d’accompagner les jeunes sur notre commune.

Un travailleur social c’est une personne qui a obtenu un diplôme sur concours de la fonction publique après 3 années d’étude au moins. Une personne qualifiée en sociologie, psychologie sociale, droit social ; capable de faire de la réinsertion, de la prévention, de l’accompagnement scolaire et administratif. Si on souhaite les recruter, il faut s’en donner les moyens en les rémunérant convenablement.

(Remarque sur l’absence d’annexe 1 « faisant partie intégrante de la convention » et supposée fixer les obligations de l’association)

Pour.

DELIB 5. Centrale d’achat S&Y Numérique Education. Pour.

DELIB 6. Adhésion au socle commun de compétences du cadre interdépartemental de gestion (CIG)Pour.

DELIB 7. Convention avec le Pathé : dons de places. Christine Guidecoq (CG) : Monsieur le Maire, nous regrettons que la convention de partenariat que vous soumettez à approbation ne précise pas à quelles manifestations ces 400 places seront affectées ni de quelle manière. Nous rappelons qu’aujourd’hui le contexte inflationniste fragilise financièrement de nombreux ménages. Par ailleurs, votre budget alloue 12,5 euros à chaque élève de Conflans, montant bien insuffisant pour organiser des sorties scolaires à un coût abordable. Sans parler de l’état psychologique dégradé de notre jeunesse dans son ensemble. En conséquence, nous pensons que ces dons devraient en priorité bénéficier à des Conflanaises et des Conflanais qui n’ont pas les moyens de se payer une place de cinéma, par exemple dans le cadre du centre d’action sociale. Ces places pourraient aussi être attribuées à des jeunes dans le cadre de sorties scolaires ou autres. Monsieur le Maire, qu’en pensez-vous ? Pour.

DELIB 8. Avis défavorable sur le Plan GPSeO d’attribution de logements sociaux. Alexandre Garcia (AG) : Vous nous proposez aujourd’hui de voter un avis défavorable sur un Plan de l’intercommunalité GPSeO tendant à mettre en place une gestion commune des demandes de logements sociaux sur le territoire de la CU.

Pourquoi donc ? Pour rejeter ce cadre opérationnel, chiffré et sourcé de 60 pages, vous écrivez deux phrases : « ce plan s’inscrit dans une démarche de dessaisissement communal en matière d’attributions de logements sociaux. La mise en oeuvre d’actions visant à ne plus faire des communes des acteurs majeurs en la matière ne permettra pas à Conflans-Sainte-Honorine de maîtriser sa politique de peuplement au plus près des besoins de sa population, ni de respecter davantage le principe de mixité sociale. »

Prenons une minute pour reprendre vos arguments point par point.

  1. Sur le « dessaisissement communal », il faut apporter deux réponses : i) c’est la loi Alur en 2014 qui a imposé que le niveau de la politique d’attribution de logements sociaux soit intercommunal ; ii) le « dessaisissement » n’a pas eu l’air de vous gêner lorsqu’en novembre 2016, vous avez voté au conseil communautaire de GPSeO pour l’élaboration du plan que vous nous demandez de rejeter aujourd’hui. Ce qui est amusant avec vous, c’est qu’au fil du temps, vous apportez l’alternance contre vous-même. Sur le fond, la compétence intercommunale apparaît pertinente, notamment pour des raisons de mixité sociale entre villes, comme j’expliquerai dans un instant.

 

  1. Vous dites qu’à cause de ce plan, Conflans ne pourrait pas « respecter davantage le principe de mixité sociale ». Pourtant, il nous semble que ce plan répond à un certain nombre d’obligations légales en la matière, découlant des lois Alur, Elan, Egalité et citoyenneté, et revenant désormais aux intercommunalités, dans le cadre pour nous de la Conférence Intercommunale du Logement. Le document prévoit notamment d’opérationnaliser l’exigence légale selon laquelle 25% des logements sociaux doivent être attribués aux publics les plus défavorisés (40% en intégrant le contingent préfecture « mal logés »), et ce en cohérence avec les autres documents déjà adoptés par la CU, comme la Convention Intercommunale d’Attribution, adoptée en 2019. Pour améliorer la mixité sociale, le rapport formule un certain nombre de propositions qui sont saines, comme i) harmoniser le processus d’attribution en s’appuyant sur le dispositif de cotation de la demande, pour traiter plus vite les demandes prioritaires spécifiques ou complexes ; ii) favoriser la péréquation entre les logements sur et sous occupés ; iii) identifier des « secteurs d’accueil » sur tout le territoire, hors quartiers prioritaires à proposer aux demandeurs pour traiter les déséquilibres. Il nous semble là que ce sont des idées concrètes qui permettraient de mieux rapprocher les demandeurs des offres adaptées à leurs besoins, plutôt que les cantonner sans solution ou dans des zones déjà saturées : bref, des moyens d’améliorer la mixité sociale.

 

  1. Il reste cet élément dans vos propos sur la « maîtrise par la Ville de la politique de peuplement au plus près des besoins de sa population ». Dire cela nous semble un peu incohérent vu que : i) vous avez supprimé la Commission logement à votre élection en 2014 ; ii) vous n’êtes manifestement pas le champion du monde en matière de prise en compte des besoins de la population puisque vous êtes en infraction à la loi SRU sur la proportion de logements sociaux et que vous faites payer à la Ville tous les ans une amende à cet effet. Et c’est là qu’on peut déceler votre véritable motif. Notre groupe a déjà eu l’occasion de s’exprimer sur le sujet en 2021, lorsque vous souhaitiez vous opposer à la Convention Intercommunale d’Attribution. Vous ne souhaitiez pas voir la proportion de 25% de logements sociaux réservés aux personnes les plus défavorisées. Vous vouliez également éviter à tout prix le fait de voir ces personnes, provenant potentiellement d’autres communes, venir habiter à Conflans.

Bref, les seules fois où vous vous battez contre GPSeO, c’est pour refuser que les plus pauvres viennent chez vous.

Monsieur le maire, en France 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Dans notre territoire intercommunal, le rapport indique que la demande de logements sociaux est très forte : 37 000 demandes en 2021. Pour 6 demandes, il n’y a qu’une attribution. Il est évident qu’en tant que décideurs publics, nous devons faire ce que nous pouvons pour aider ces personnes et lutter contre la ghettoïsation urbaine et pour l’inclusion sociale.

Nous ne nous associerons pas à votre tentative de faire de la retape sur le dos de la CU au détriment des objectifs de mixité sociale, de transparence de la décision publique et de l’esprit de la loi.

Nous voterons donc contre votre avis défavorable.

DELIB 9. Don séisme. Pour.

Conflans Sans Etiquette fait un vœu pour baisse les taux communaux vu la hausse de Taxe Foncière GPSEO et la révision de leur excédent de 34 à 65 MEUR. Pour.

GC : Ce vœu présenté par notre collègue reprend point pour point les éléments du recours que j’ai effectué en justice, avec 7 des maires de l’intercommunalité pour demander l’annulation de l’augmentation de la taxe foncière decidée par GPSEO. Et que vous avez voté…

Il reprend l’analyse financière que ma collègue Christine Guidecoq et moi-même avons présenté au Conseil Intercommunal pour dénoncer la forfanterie de la majorité qui y siège. Et à laquelle vous appartenez…

La Présidente a eu l’audace de demander au conseil de voter une hausse de taxe de 300€ par logement en moyenne, avant le débat d’orientation budgétaire et l’examen des comptes de la CU, en prétendant que l’intercommunalité était ruinée et qu’il y avait urgence à faire rentrer des recettes dans les caisses.

L’examen des comptes a confirmé ce que nous avions dénoncé : non, GPSEO n’était pas ruiné. Au contraire, la CU dégageait de rondelets excédents avant même la hausse d’impôts. Aujourd’hui, elle a tellement de budget qu’elle peut financer la totalité de ses investissements sans recourir à l’emprunt.

Les contribuables ont été inutilement matraqués et ce n’est pas fini. Les valeurs locatives qui servent de base de calcul à la taxe vont être revalorisées. Les impôts fonciers vont encore augmenter cette année mécaniquement de 7%. La plupart des habitants de la CU auront bientôt à supporter une hausse des redevances sur l’eau et une augmentation de la TEOM. C’est une véritable saignée qui leur est infligée.

Monsieur le Maire, si comme nous, vous considérez avoir été dupé par les mensonges avérés, colportés par la présidente et son vice président aux finances lors du vote des taxes ; si comme nous, vous considérez que la hausse des impôts n’est ni justifiée, ni supportable pour la plupart de nos concitoyens, alors nous vous prions de voter ce vœu. Vous ferez ainsi honneur à votre promesse de campagne de ne pas augmenter les impôts.

Questions orales

Question 1 Adaptation aux périodes caniculaires (CG)

 Gouverner c’est prévoir et même si notre question peut paraître un peu anticipée, ce n’est qu’une vue de l’esprit tant le chantier à engager est important.

Nous souhaitons aborder la question des canicules, de plus en plus fréquentes, de plus en plus longues et de plus en plus éprouvantes les étés à Conflans. Les prospectives météorologiques n’annoncent pas de changement de cap en France dans les années à venir ; comprendre : les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. Nous allons donc devoir sérieusement apporter des réponses concrètes et adaptées à cette problématique. Nous devons anticiper et nous en préoccuper dès à présent.

Pour rappel, l’été 2022 s’est classé en deuxième position des étés les plus chauds jamais recensés en France depuis le début du XXème siècle. Lors de la période des fortes chaleurs du mois de juillet, Santé Publique France nous informe que les seuils d’alertes biométéorologiques ont été dépassés dans 6 départements franciliens, dont les Yvelines.

Conséquence du surpassement de ces seuils d’alerte : une surmortalité de plus de 20% à été à déplorer sur cette période et, pour la grande majorité des personnes victimes, il s’agissait de femmes et d’hommes de 75 ans et plus.

Quel dispositif de protection allez-vous mettre en place, notamment à destination des seniors, pourriez-vous nous présenter votre plan canicule, ou tout le moins, nous dire ce que vous souhaitez reconduire de l’année passée ?

Précédemment, vous nous aviez indiqué que la possibilité pour ces personnes de passer un moment au sein du foyer Le Clos de Rome pour se rafraîchir était prévue. Quelles sont les modalités pratiques pour en bénéficier ? (nombre de places disponibles par jour, qui appeler, pourrait-on faire appel à la navette pour s’y rendre et en revenir ?

Quel budget avez-vous consacré jusqu’alors pour faire émerger des solutions et combien comptez-vous investir pour l’été à venir ?)

De notre côté nous vous suggérons de vous inspirer des initiatives qui ont fleuri dans bon nombre de villes afin qu’elles soient habitables en période de canicule, et qui offrent des solutions pour moins souffrir de la chaleur :

D’abord il faut faire fleurir des îlots de fraîcheur. Ces aménagements peuvent prendre des formes très diverses. Il peut s’agir de tables de piques niques abritées sous des arceaux végétalisés et équipés de brumisateurs, comme la création de charmilles beaucoup plus traditionnelles.

Nous devons végétaliser les murs et toits dès que possible. Il faut aussi revoir le choix des matériaux pour la peinture et les revêtements des bâtiments et espaces publics dès que l’occasion nous en est donnée. Les couleurs claires absorbent beaucoup moins la chaleur et il existe aujourd’hui, à l’heure où la sécheresse sévit, des types d’asphalte perméables.

À ce jour, les places Romagné et Fouillère ne sont pas aménagées en conséquence. Pensez-vous honnêtement qu’il soit possible de s’y reposer en pleine journée l’été ? Par ailleurs, le nombre de tilleuls qui bordent les artères principales de notre ville diminue chaque année. Quid de nos déplacements à pied sous le soleil de plomb du mois de juillet ? Conflans ne peut pas reclure chez elles les familles qui ne disposent pas de voitures climatisées.

La rue marchande n’est pas épargnée. Rien ne nous empêche d’opter pour l’aménagement temporaire, comme dans bien d’autres villes, de grandes toiles couvrant cette rue très fréquentée. La proximité entre les bâtiments la bordant le permettrait. Enfin, rue des Basses Roches, nous disposons d’un espace vert d’une surface relativement importante sans un seul arbre. Nous vous invitons à y créer une forêt urbaine en lieu et place !

Les initiatives ne manquent pas, nous manquons de volonté.

Vous vous étiez par ailleurs engagé il y a plus d’un an, en répondant favorablement à un vœu que nous vous avions présenté, à créer des Cours Oasis. Les chantiers n’ont toujours pas débuté mais nous ne perdons pas espoir de voir aboutir ce projet avant la fin de votre mandat.

Pour rappel, le principe est de transformer une partie des cours d’école en les débituminant et en les végétalisant. Ainsi, l’idée est de recréer, au sein des établissements, des mini forêts urbaines. Bon nombre de villes ont déjà passé le pas. Paris, lors des périodes de canicule, pouvait même ouvrir les grilles des écoles à ses habitants pour qu’ils y trouvent un peu d’ombre et de fraîcheur.

Question 2 : Pollution de la Seine (Alexandre Garcia – AG)

Nous en appelons à votre responsabilité sur les problèmes de pollution de la Seine au niveau de Conflans. Comme nous vous l’avons déjà exposé récemment et la presse locale en a fait état, les eaux usées se déversent régulièrement quai de Gaillon depuis des années – nous épargnerons à l’assemblée les détails, mais les riverains et les promeneurs sur les quais en sont témoins quotidiennement. Nous prenons note des travaux d’assainissement engagés rue Maurice-Berteaux mais vous n’avez toujours pas donné d’échéance pour le quai de Gaillon. Quand comptez-vous démarrer ces travaux ?

Nous souhaiterions en outre aborder deux points annexes :

  1. Vous avez annoncé réaliser des prélèvements au niveau de la Seine pour contrôler la pollution aquatique. D’après les observations d’habitants sur le terrain, il semblerait toutefois que ces prélèvements s’effectuent au mauvais endroit, c’est-à-dire depuis le milieu du pont reliant Conflans à Andrésy. Si c’est le cas, il sera un peu difficile d’évaluer la qualité de l’eau de la Seine en allant sonder l’Oise…
  2. Dans l’attente des travaux urgents quai de Gaillon, comptez-vous mettre en place des solutions de contingence pour réduire les rejets ou la pollution dans la Seine ? À propos de l’Oise, des solutions innovantes sont notamment mises en place par d’autres collectivités comme des pompes aspirant les déchets lorsqu’un capteur est activé, qui sont régulièrement vidées.

Merci d’avance pour vos réponses.

Question 3 : destruction du site naturel situé dans l’ancienne carrière de la ruelle du Gouffé (GC)

Nous avons été informés que, les 30 et 31 janvier derniers, une séance d’abattage a eu lieu dans une parcelle de terrain située Ruelle du Gouffé appartenant à la commune. Il s’agit d’une ancienne carrière profonde d’une dizaine de mètres et d’une superficie approximative de 700 m2. Restée à l’abandon depuis des lustres et envahie par la végétation,  elle est devenue un refuge pour divers espèces surtout des oiseaux (notamment geai, pic vert, pic èpeiche…divers passereaux).

Pourriez vous nous dire quel est l’intérêt de détruire la biodiversité dans ce site qui est interdit au public ?

Interventions d’Alexandre Garcia et Ici Conflans au conseil municipal de juillet 2022

Note d’info :

  • Ici Conflans est la liste municipale d’opposition issue du scrutin municipal de 2020, représentant le rassemblement de la gauche et des écologistes.
  • Alexandre Garcia est le conseiller municipal socialiste au sein de la liste Ici Conflans.
  1. Retrait des fonctions d’adjoint de M. Littiere

Liberté de vote pour le groupe Ici Conflans (sujet non lié au programme).

Alexandre Garcia s’est abstenu sur tous les votes liés à cette délibération.

  1. Retrait des fonctions d’adjoint de Y. Meniar

Liberté de vote pour le groupe Ici Conflans (sujet non lié au programme).

Alexandre Garcia s’est abstenu sur tous les votes liés à cette délibération.

  1. Suppression d’un poste adjoint :

Abstention. Le maire supprime 2 postes d’adjoints et n’en recrée qu’1.

  1. Nomination du nouvel adjoint aux finances :

Abstention. E. Labedan reprend les finances. Pour la sécurité, le nom n’est pas connu.

  1. Maurice Berteaux : transfert en voie communale:

Pour.

Intervention de Pierre Mialinko: Vous nous proposez le réaménagement de la rue Maurice Berteaux alors que la commission d’urbanisme ne s’est pas réunie pour nous présenter le projet. Pourriez-vous nous le présenter ce soir en conseil muncipal ? Souhaitez vous modifier la signalisation routière ? Pourriez vous nous apporter des précisions par rapport à l’accessibilité des personnes handicapées pendant et après les travaux ?

  1. Transfert à GPSeO des parcelles place du Général Leclerc

Contre.

Intervention d’Alexandre Garcia : Avec le transfert de ces parcelles à GPSeO, place de la mairie, cette délibération constitue une nouvelle étape technique d’un projet que nous contestons depuis plusieurs années. Tout a commencé au début de votre premier mandat avec la fermeture de deux services publics appréciés des Conflanais et particulièrement accessibles aux personnes défavorisées à l’époque : le CinéVille et les Bains Douches. Par la suite cet ensemble de bâtiments remarquables, qui avait son histoire, a été laissé sans activité pendant plusieurs années, avant le lancement de votre projet de le faire détruire pour y implanter à la place un ensemble immobilier sans cohérence avec l’architecture des environs, incluant certes potentiellement une maison de santé, ce qui est une compensation, mais pas à la hauteur d’un centre de santé [avec salariat des médecins par la commune]. Sur le plan écologique, nous comprenons que ce projet implique la coupe de tilleuls matures et en bonne santé, ce qui va un peu plus minéraliser la ville à cet endroit, et ne pas arranger les effets déjà effrayants du changement climatique en matière de canicules. Ce serait une action d’ailleurs contraire à l’esprit des vœux de mon collègue Raphaël Prats en faveur de la végétalisation et contre l’abattage d’arbres sur cette place, que vous aviez pourtant votés au cours des derniers mois. Ce ne sont bien sûr pas les arbrisseaux plantés çà et là en bordure de l’ensemble qui compenseront cet effet délétère pour le bien-vivre et l’environnement à cet endroit. Du côté d’Ici Conflans, nous avions défendu dans notre programme de 2020 la réalisation d’un parking souterrain (ce qui est effectivement repris dans ce projet) et la végétalisation de la Place (je viens d’expliquer pourquoi nous ne sommes pas satisfaits). Sur ces bases, nous pensons qu’un autre projet aurait pu être possible, s’il y avait eu une volonté politique de votre part, en préservant le bâti, la végétation et les services publics existants. Nous voterons donc contre cette délibération.

  1. Réparation chemin du Touage

Pour.

  1. PSMO

Pour avec réserves substantielles.

Intervention de Gaël Callonnec : Nous sommes favorables à l’évacuation du sable exploité à Achères par le fleuve plutôt que par la route. Cela réduira considérablement l’empreinte carbone des sablières. Lors de l’enquête publique de ce projet, qui prévoit l’ouverture d’une darse et la création d’une petite zone d’activité à ses abords, nous avions adressé à VNF plusieurs requêtes concernant :

  • La protection des paysages
  • La dépollution des sols
  • L’interconnexion du site à la gare de triage d’Achères
  • Des garanties concernant les nuisances sonores et la pollution de l’air
  • La production d’énergies renouvelables
  • L’abandon du projet de PSME, qui prévoyait la création d’une plateforme de 400 ha devant le vieux Conflans destinée à la livraison de plus de 300000 containers.

Nous avons obtenu satisfaction sur la quasi-totalité de ces points :

Le maitre d’ouvrage s’est engagé à limiter la hauteur des bâtiments, à végétaliser les toitures et à produire de l’énergie solaire. Un rideau d’arbres et des espaces végétalisés devraient améliorer la vue paysagère et embellir la voie piétonnière existante sur les quais.

Un parc naturel sera crée en bordure du Port pour compenser l’impact du projet sur la biodiversité. La qualité de l’aménagement envisagé a été saluée par l’autorité environnementale.

Les anciennes carrières devraient être comblées par des déchets inertes du BTP et recouverte de terres saines, ce qui contribuera à réduire le taux de pollution de ces sols qui ont autrefois été pollués par l’épandage des boues de la station d’épuration d’Achères.

Les modes d’exploitation actuels des sablières devraient être améliorés pour réduire l’émission de particule dans l’air et les nuisances sonores. Nous veillerons à ce qu’elles soient respectées. Nous nous opposerons à toute activité nocturne qui pourrait troubler des riverains.

VNF a finalement accepté de dissocier les projets de PMSO et PSME et a renoncé à ce dernier, suite à l’enlisement du projet de construction de l’A104, dont nous nous réjouissons.

Nous n’avons plus que deux réserves à formuler :

Le projet n’exclut pas la construction de cheminées de grande hauteur (30 m), ce qui gâcherait la vue des coteaux de l’Hautil et du plateau de fin d’Oise. Nous espérons que les communes limitrophes sauront s’opposer à de tels aménagements. 

VNF n’a pas prévu d’exploiter le gisement géothermique du bassin fluvial pour satisfaire ses besoins en chaleur, comme nous le lui avions recommandé. C’est d’ailleurs l’une des rares critiques que lui a adressée l’autorité environnementale. Cependant, rien n’empêchera le maître d’œuvre de le faire dans le futur.

Notre groupe votera donc en faveur de ce projet, qui contribuera à la fois à favoriser l’activité fluviale, à créer des emplois, à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l’air et à restaurer les vues paysagères ; avec les réserves que je viens de mentionner.

  1. Subvention école privée

Pour. 

Intervention de Raphaël Prats : Il semblerait – mais vous me le confirmerez – qu’en plus des financements obligatoires desquels vous devez vous acquitter en faveur de l’école Saint Joseph (école privée sous contrat), vous financez aussi quelques actions en lien avec l’apprentissage de la nage pour les enfants et des sorties pédagogiques au théâtre Simone Signoret.

Ces derniers financements non obligatoires ne nous semblent pour autant pas creuser démesurément un fossé favorisant l’école privée à l’école publique.

Néanmoins, les familles faisant le choix de l’école privée financent déjà cette dernière et si vous allouez plus de moyens que ce que l’obligation légale vous y oblige, cela nous pose un problème de principe. D’autant plus que durant votre premier mandat, vous avez réduit massivement les moyens alloués en faveur de l’enfance et du secteur scolaire public et cela renforce le contraste.

Consécutivement, vous avez fait le choix de fermer la caisse des écoles, supprimer les séjours de vacances, supprimer des postes d’ATSEMS et arrêter les NAP – qui permettaient pour ces dernières, indépendamment du planning scolaire revenu à 4 jours, d’ouvrir les enfants des écoles publiques au sport et à la culture via une offre très variée d’interventions.

Bien que nous soyons dérangés sur le principe, nous voterons quand même le financement de l’école Saint Joseph car les enfants doivent avoir les moyens de se rendre à la piscine pour apprendre la nage – au programme – et pour leur sécurité, mais, nous profitons de cette délibération pour vous rappeler qu’il est primordial d’augmenter les dotations de l’école publique car c’est l’un des moyens les plus efficaces pour offrir à chaque enfant, quel que soit son milieu social d’origine, de s’ouvrir au monde, à la culture, de développer un esprit critique et d’apprendre le vivre ensemble.

  1. Tarifs restauration et périscolaire

Contre.

Intervention de Raphaël Prats :

Nous n’avons cessé de vous répéter que les conditions d’inscription aux accueils périscolaires et extrascolaires (cantine, garderie, centre de loisirs) étaient trop contraignantes et demandaient une anticipation qui ne se conjuguait pas avec la réalité professionnelle de nombreuses familles.

Non content d’ignorer les nombreuses remarques et demandes des conflanais.e.s qui vous sont parvenues en ce sens, vous projetez ce soir, une majoration des tarifs en cas de retard ou de non réservation aux différentes activités.

Nous déplorons ce choix et votre résolution à frapper les familles au portefeuille.

Avec cette nouvelle délibération vous décidez précisément de pénaliser le travail et plus particulièrement, selon nous, les familles monoparentales, plus isolées dans la gestion de la garde de leurs enfants et donc, plus en demande d’agilité de la part des services périscolaires et extrascolaires.

Il y a 25% de familles monoparentales en France, ce n’est pas rien. 85% de ces foyers sont à la charge de femmes. En réalité, beaucoup d’entre elles font preuve d’une adresse hors du commun pour concilier leurs agendas professionnel et personnel. Parfois ça craque parce que l’employeur missionne la veille pour le lendemain et que ces travailleuses n’ont d’autre recours que de compter sur les accueils périscolaires de la ville pour prendre en charge leurs enfants. Bien que ce ne soit pas votre intention, la majoration que vous visez frappera de plein fouet ces mères isolées.

Inutile de préciser que si nous prenons le parti de faire le focus sur ces femmes pour incarner concrètement les répercussions directes de vos décisions, bien des familles dites plus “traditionnelles” dans leur composition en subiront aussi les conséquences.

Vous n’avez pas toujours eu l’oreille si dure vis-à-vis des doléances des Conflanais à ce sujet.

À un mois des élections municipales, en mars 2020, vous assouplissiez comme jamais les modalités d’inscription aux accueil de loisirs en supprimant toutes contraintes pour les familles, à leur demande.

Il était alors proposé à ces dernières une carte blanche pour confier leurs enfants aux équipes d’animation, sur tous les créneaux d’accueil, en fonction de leurs besoins professionnels et sans le risque d’une sanction financière.

Les mauvais esprits y verraient une mesure électoraliste mais nous nous garderons bien de le penser.

Seulement un an après les élections municipales vous réinstauriez le cadre qui prévalait avant les élections pour la rentrée 2021, puis, vous nous proposez à nouveau de le durcir ce soir pour la rentrée 2022.

Vous justifiez votre décision aujourd’hui au nom, je cite “des difficultés de gestions rencontrées”. À l’origine de ces dernières vous avez des familles dans l’impossibilité de respecter le cadre que vous avez fixé initialement et il ne convient pas de l’étriquer davantage pour obtenir un meilleur résultat. Selon nous vous devez aujourd’hui transformer ce cadre, l’adapter pour répondre aux besoins des Conflanais. C’est la vertu du service public.

Nous voterons contre et nous vous demandons de vous raviser.

Merci.

  1. Modifications règlements intérieurs

Pour. Baisse des délais de réservation, donc plus de droits pour les usagers sur ce point précis.

  1. Maintien du temps scolaire 4 j

Pour.

  1. Affiches batellerie

Pour.

Intervention d’Alexandre Garcia : nous ne nous opposons pas sur le principe à cette décision mais regrettons le peu d’informations fournies. Pourriez-vous : i) préciser à qui est confié la conception de ces affiches ? ii) indiquer le volume d’affiches anticipé et le budget de l’opération (coût de production des affiches) ? iii) fournir davantage d’informations sur le parcours touristique « en cours de création » mentionné (budget, grands principes) ?

Questions orales :

  • Rue de la Savaterie (Pierre Mialinko) : Pouvez nous dire quand la rue de la Savaterie, fermée depuis des mois, sera-t-elle réouverte et nous donner un échéancier des travaux ?

 

  • Qualité des eaux de la Seine à Conflans (Sophie Josse) : Disposez-vous d’indicateurs sur la qualité des eaux de la Seine qui s’est fortement dégradée depuis les incendies des stations d’épuration du SIAAP d’Asnières sur Seine et d’Achères ? Nous constatons qu’un grand nombre de poissons sont morts à la suite des violents orages qui se sont abattus sur l’Île de France. Allez-vous enfin prendre des mesures pour éradiquer le rejet direct des eaux usées dans le fleuve à Conflans ?

 

  • Création de squares (Raphaël Prats) : En mars 2021, il y a plus d’un an, nous vous présentions un voeu comprenant plusieurs demandes :
    • La première vous appelait à la désartificialisation des sols partout où cela est possible pour renaturer la ville à la hauteur et à la vitesse que l’enjeu climatique nous dicte.
    • La seconde demande vous incitait à commencer le travail par les cours d’écoles, comme bien des villes en France et dans le monde : Paris, Bordeaux, Grenoble, Montréal…

Non contents de venir avec des requêtes, nous apportons à chaque fois que cela est possible, des solutions. À ce titre, à l’époque, nous évoquions le dispositif de l’ONF “Forêt urbaine” ayant pour objet d’accompagner les collectivités sur des missions d’aménagement et des fonds du dispositif “Cour Oasis”, à destination des collectivités souhaitant réaménager les cours de récréation pour y introduire de la nature. Bien entendu, l’ensemble de ce conseil avait voté ce vœu à l’unanimité : la renaturation des villes offre la seule issue face aux périodes de canicule de plus en plus précoces et de plus en plus éprouvantes et elle offre un moyen de lutte efficace contre le dérèglement climatique.

À l’heure d’un premier bilan, sauf erreur de notre part qui susciterait chez nous une bonne surprise, aucune cour de la ville ne bénéficie du dispositif Oasis. Aucune parcelle aujourd’hui bitumée n’a subi de transformation, quant à la plantation d’arbres, nous vous donnons encore quitus puisque nous y revenions dans notre dernier vœu pour lequel vous avez encore voté unanimement.

Il y a plus d’un an, pour faire montre de votre bonne volonté, vous nous expliquiez que le gymnase Foch allait comprendre un toit et un parking végétalisés et que le nouveau centre de loisirs des Grandes Terres allait être doté d’un système de gestion des eaux pluviales.

Vous nous faisiez également valoir que le PLUI et le PADD prévoyaient à l’avenir, une part plus belle à la végétalisation des nouvelles constructions. Nous vous parlions alors de l’urgence du présent, d’actions à portée de main et vous nous parliez du futur.

Comme je l’évoquais plus avant, nous tentons le plus souvent d’apporter des solutions lorsque nous venons avec un problème, donc nous en profitons – avant d’amener ma question que tout le monde devine – pour vous évoquer des retours très à propos de conflanaises et conflanais. Dans la rue des Basses Roches et dans la rue de la Justice, il y a deux grandes parcelles vertes de pelouse tondue, non exploitées. Plusieurs de nos concitoyens souhaitent que nous y construisions des petits squares très arborés, pour un public intergénérationnel. Cela permettrait de créer des îlots de fraîcheur qui sont de plus en plus indispensables.

M Le Maire, pourriez-vous nous indiquer où en est l’avancement de la mise en place des Cours Oasis dans notre ville, l’avancement des travaux de renaturation et quelles sont les surfaces ayant déjà bénéficié d’une désartificialisation ? Aussi, seriez-vous prêt à créer deux nouveaux squares arborés rue de la Justice et des Basses Roches ?

Je vous remercie.