Quinze élus dont le maire de Conflans-Sainte-Honorine ont été reçus par le chef de l’état en décembre en vue de demander plus de “justice, justesse, proximité et méthode” sur le terrain suite à une nouvelle journée de mobilisation des Gilets Jaunes. Comment le maire de Conflans-Sainte-Honorine ose-t-il réclamer au Président de la République plus de “justice, justesse, proximité et méthode” alors que ce dernier n’a cessé de dégrader notre ville à travers une politique anti-sociale dont les exemples sont nombreux (moins de services publics, moins de places accordées aux associations, fermetures des Bains-douches, suppression des ATSEM, annonce de la suppression de 40 places de crèche lors du conseil municipal du 28 mai 2018 bien que la demande de places en crèche ait été importante à ce moment là, mise en place d’un système de garderie et d’activités payantes aux enfants n’ayant rien à voir avec l’ambition affichée de la réforme des rythmes scolaires désireuse de fournir aux enfants une ouverture sur le monde, une socialisation et une culture, absence de régie susceptible pourtant de mener à une vraie politique de qualité et de service en plus d’être créatrice d’emplois…) ? Bref, les exemples sont si nombreux… Certains n’ont peut être pas le monopole du cœur mais Monsieur le Maire semble avoir le monopole de la démagogie car nous n’avons pas les mêmes notions de “justice sociale, justesse, proximité et méthode“. Je vous laisse donc juger l’énorme décalage entre les revendications souhaitées et la politique locale non conforme et incohérente au regard de ces mêmes revendications exprimées à l’Elysée. Quel mépris pour les Conflanais que de s’improviser du jour au lendemain le promoteur et le saint-bernard d’une démocratie participative dont la droite ne maîtrise pas vraiment les enjeux !
A vous de juger !
Pierre Mialinko